AYUMU FORUM TEST

Il y a des journées comme celle-ci où les choses ne se passent pas comme on voudrait qu'elles se passent. Le pire dans cette histoire, c'est que la plupart du temps, on ne s'en rend pas compte avant que ça nous tombe dessus. Pour tout vous dire, jusqu'à un certain moment, je m'étais même relativement bien amusé ! Mais voilà, des sentiments étranges s'étaient réveillés en moi et je ne savais pas ce que c'était. Il allait falloir que je réfléchisse et surtout... Il allait falloir que je m'en débarrasse !

Et comme d'habitude, il faut que le destin nous montre que quand on pense avoir atteint le fond, on est loin du compte !

***

Le crépuscule étendait ses couleurs dans le ciel alors que je me dirigeais vers les chambres. J'étais fatigué et il fallait que je réfléchisse à plusieurs choses. Ne dit-on pas que la nuit porte conseil ? C'est avec cette idée en tête que je passai devant un groupe de filles qui faisait sans doute partie des amazons. J'avais déjà entendu parlé d'elles bien que malgré le fait que mon oreille traîne dans beaucoup d'endroits, il me manquait plusieurs informations pour savoir qui en faisait partie ou ce genre de choses. Je connaissais une fille ou deux qui en étaient membres mais malgré mes efforts, ce qu'elles avaient finit par me dévoiler n'était qu'une infime partie de ce qui constituait ce groupe. En attendant, je savais que c'était des filles et qu'elles aimaient la violence. À voir ce troupeau, il n'y avait aucun doute sur les activités qu'elles aimaient pratiquer. Surtout que j'en avais reconnu une dont j'étais sûr qu'elle faisait partie des amazons.

Je tentai de passer sans me faire remarquer, mais évidemment, on ne peut pas demander un miracle à un Dieu qui a déjà tenté de noyer l'humanité par le passé. Elles me remarquèrent donc et j'optai pour un air innocent, tout en essayant de faire passer le message : « je n'ai rien vu, rien entendu ! ». Mais les gens violents sont rarement les plus intelligents, la plupart du temps, ils se laissent guider par leurs instincts primaires comme le sang, la nourriture, la violence, la luxure... Ils étaient si facile à manipuler, mais tellement difficile à prévoir. On ne savait jamais ce qu'ils allaient faire parce que c'était leur instinct qui les guidait et pas leur cerveau.

« Salut mon mignon. »

« Vous avez vu comme il est petit ? Il a un visage de fille ! »

« Ouais, tu as raison, j'en serais presque jalouse... »

« Je me demande s'il crie aussi comme une fille ? »

« Bah il n'y a qu'un seul moyen de le savoir ! »

C'est pour cette raison que les gens comme eux m'énervent... Et peut-être aussi parce que je sais que je suis faible physiquement... Je n'ai juste aucune chance d'échapper à ce qu'elles veulent me faire... La seule solution est de m'enfuir, bien que mon pourcentage de chance de leur échapper était très faible.

Je commençai donc à courir à travers le campus, les barbares derrière moi, me lançant des insultes et rigolant entre elles. Tout se passa exactement comme je l'avais deviner. Elles me rattrapèrent, m'encerclèrent et commencèrent leur danse de la violence. Mes tirant les cheveux en arrière, me griffant, me frappant, je sentais les coups pleuvoir, évitant mon visage alors qu'elles se moquaient de moi et de mon sous-disant joli minois. Il ne faudrait pas l'âbimer le petit, frappons ailleurs pendant qu'on voit la souffrance s'inscrire sur son visage. Ce serait un mensonge que de dire que je n'ai pas crié et que j'ai réussi à rester calme et détache par rapport à ce qu'elles me faisaient. Mais ce n'était pas la première fois qu'on me battait et même si le cerveau te dit de ne pas crier, ton corps lui ressent la douleur et tu ne peux t'empêcher de réagir fasse à cette violation de ton corps. Au moins, je savais que ça finirait bien par s'arrêter, je doutais qu'elles souhaitent me voir mort. Je laissai donc la douleur m'embrasser et m'étreindre alors qu'elle était doucement remplacée par le calme et le froid du néant.
Lorsque je revins à moi, elles étaient partie et le ciel avait laissé ses couleurs oranges et mauves pour un bleu foncé qui laissait poindre ci et là des étoiles. Il faisait sombre bien que la nuit ne soit pas encore là et en me relevant, je sentis toute l'ampleur des coups que j'avais reçu. Mon corps me faisait atrocement souffrir et je sentais la terre et le sang. En soulevant mon tee-shirt, je remarquai les marques qu'elles avaient laissées sur moi. Hématomes allant du bleu au mauve, certains étant carrément noirs. Mon corps était une véritable œuvre d'art, remplis de couleurs plus écœurantes les unes que les autres. De plus, il fallait absolument que je fasse partir cette odeur qui me restait dans les narines, elle me donnait l'impression qu'elles étaient toujours là. Mais prenez gardes... Je n'ai certes pas pu vous rendre la pareille lors de cette soirée, mais je fais partie de ces personnes qui n'oublient pas... Et soyez sûr que je garderai tout cela en mémoire. Le temps des observations étaient finis, place à l'action.

***

Lorsque j'arrivai aux douches, mon ouïe perçu que quelqu'un d'autres s'y trouvait déjà. Je répugnais à me montrer sous un tel jour, après tout, mine de rien, j'avais aussi une certaine fierté. Mais plus que mon fierté, mon esprit froid et calculateur savait que ce ne pouvait tourner qu'à mon avantage si quelqu'un voyait le résultat de cette fête qu'elles avaient improvisé à l'égard de mon corps. Je me déshabillai et jetai mes vêtements à la poubelle. Je rentrerai dans ma chambre en serviette de bain, il valait mieux ça que de sentir à nouveau cette puanteur. C'est donc nu que j'entrai dans les douches, pour y voir Iwan...

Au final, j'avais quand même bien fait de me montrer dans cet état. Je ne savais pas trop ce qu'il pensait de moi, mais ce dont j'étais sûr c'est qu'il m'appréciait un minimum, peu importe le sens que le mot apprécier pouvait avoir dans son cerveau. Il était clair qu'il se poserait des questions sur mon état, bien qu'à en croire mon odorat, il avait fait des choses peu reluisantes pendant sa journée. Une odeur sous-jacente d'alcool, de vomis et d'autres choses difficiles à sentir, était présente dans les lieux, bien que relativement bien cachée par les effluves de savon et celles de l'eau.

Iwan tenta une approche, mais je décidai de l'ignorer, après tout, même avec le cerveau embrumé, il finirait bien par remarquer mes hématomes, autant en profiter pour mettre la situation à mon avantage et montrer mon côté faible et pathétique. Je ne réagis donc pas à ses mordillements et j'optai pour une approche plus directe en m'accrochant à son cou. Des larmes de crocodiles roulants sur mes joues, je me mis à renifler, pendu à Iwan.

« Il m'est arrivé quelque chose d'horrible ! »

-Maman, on est tout près de chez ton employeur, tu pourrais peut-être aller leur donner des planches de dessin. Izumi et moi on sera au magasin de vêtement, tu n'auras qu'à nous y retrouver. Prend ton temps.

Euuuh... Je le sens pas trop sur ce coup-là, s'il insiste tellement pour qu'on se retrouve seuls, c'est que quelque chose risquerait d'être plus à son avantage et moins au mien dans cette situation. D'un autre côté, je ne pouvais pas faire genre je n'ai pas envie de me retrouver seul avec lui parce que ça ne correspond pas trop à ce que je voulais faire passer à sa mère... Et bon, soyons logique à moins qu'il me crame ou qu'il ne me plante un poignard dans le cœur, il y a peu de risque pour que je souffre physiquement parlant... Restons positifs !

La mère d'Aoba accepta sans trop rechigner la requête de son fils et parti. Je n'eus même pas le temps de la voir tourner au coin de la rue que je me retrouvai plaquer contre un mur devant la foule de gens qui marchaient dans la rue. Le regard qu'Aoba me lança aurait fait peur à n'importe qui, mais ce n'est pas comme si le japonais avait été le seul à me faire ce genre de regard-là. Par contre, ça me permettait d'avoir une meilleure vision de son vrai caractère, ce qui n'était pas plus mal quand on y pense étant donné que ce que je lui avais montré de moi-même n'était qu'une infime partie de ce que je cachais aux autres. Aoba s'approcha de mon visage et je pus sentir son souffle contre ma peau tellement il était proche de moi, son regard me lançait toujours des éclairs, mais au fond, je ne pouvais me demander qu'est-ce qui se reflèterait dans ses yeux si je venais à raccourcir la distance qu'il restait entre nous, pour à nouveau ressentir la pression de ses lèvres contre les miennes et le goût de sa langue dans sa bouche. Mes battements de coeur s'accélérèrent alors qu'Aoba me dit d'une voix douce ;

-I-zu-miiii~♥

Aaah, s'il était pas mignon à plisser des yeux comme s'il se retenait de rire... Il était clair qu'il avait envie de me faire du mal, je me demandais bien ce qui pouvait se passer dans sa tête, les séances de torture qu'il avait envie de m'infliger... C'était une incitation au viole, j'espère que personne n'avait encore mit la main sur lui... Enfin, s'pas comme si j'en avais quelque chose à faire... Mais voilà, peu importe ce qu'il s'était passé aujourd'hui, j'avais été le premier à avoir posé les yeux sur lui donc si quelqu'un avait le droit de le violer, c'est moi ! Non pas que j'ai envie de le violer ou quoi....

-Tu es vraiment un sans gêne, mon cher. Tu ne devrais pas me provoquer, tu ne sais pas ce dont je suis capable alors veuille à faire attention à ce que tu dis à ma mère et surtout que ce genre de chose ne se reproduise pas. Me dit-il, me faisant retomber sur terre.

Son index atterrit sur mes lèvres, comme pour me retenir de l'embrasser bien que la sensation ne fit que m'en donner encore plus l'envie... Je ne sais vraiment pas pourquoi mon comportement était comme tel aujourd'hui, il fallait que j'y réfléchisse plus posément sinon je ne m'en sortirai pas... Lorsque son doigt quitta ma bouche, une sensation de manque se fit sentir... Bon, ok, il faut juste que je pense à autre chose, tout va s'arranger, quand la journée sera finie, on ne se verra plus pendant sûrement quelques jours et d'ici là tout sera oublié et tout rentrera dans l'ordre !

-Les vêtements ne m’intéresse pas alors j'attendrais que tu en es finis pour ensuite aller voir s'il y a quelque chose d’intéressant dans les jeux vidéos et les livres.

Quelle bonne idée ! Les vêtements, un moyen immanquable de penser à autre chose. Nous nous dirigeâmes donc vers les magasins de vêtements, me permettant d'en essayer plusieurs et de choisir ce qui me correspondait le mieux au moins prix, pour que cette information ne soit pas connue d'autres personnes, j'achetai d'autres vêtements plus cher pour compenser un peu... Après ça, nous passâmes aux jeux vidéos et aux livres... Les jeux vidéos ne m'intéressaient pas plus que ça étant donné que je n'avais jamais eut le temps ni de l'argent à dépenser dans ce genre de choses. Mais je manifestai un intérêt poli pour ne pas être désagréable. Lorsque nous passâmes à la librairie, je m'achetai un livre sur le codage et la programmation. J'avais appris tout l'intérêt d'internet à Sei lorsque j'avais pour la première fois utilisé un ordinateur. Évidemment, j'ai très rapidement appris à me servir de la machine, mais après, savoir utiliser un ordi et savoir faire des choses plus théorique sur la programmation ou comment il fonctionne, c'est autre chose et internet est une telle source de savoir, je me devais d'en apprendre plus !

La journée se finit rapidement alors que la maman d'Aoba nous avait rejoint en plein milieu et nous avons dîner ensemble avant que je ne rentre seul au dortoir, le japonais rentrant au giron familial. Lorsque j'arrivai à destination, le ciel s'était déjà assombri à l'horizon et la nuit s'apprêtait à tomber.

Une journée comme toutes les autres. Le soleil brillait dans le ciel et les heures s'écoulaient à un rythme régulier. La même routine se répétait inlassablement. Réveil, jogging, petit-déjeuné, cours, repas, cours, club, repas, jogging, dodo.

La journée de cours s'était finie, Ayumu s'était préparé pour participer aux activités de son club, habillé avec un tee-shirt et un short, il rejoignait le terrain de tennis lorsqu'il aperçut une jeune fille au loin. Il hésita seulement une fraction de seconde entre aller l'aborder et continuer son chemin, mais il aimait trop taquiner ces demoiselles que pour laisser l'opportunité lui passer sous le nez. Il ne s'intéressait pas vraiment aux filles en faite. Certes, il les trouvait belles, douces (la plupart du temps) etc... Mais il était déjà en couple et lorsque l'amour nous frappe en plein coeur, les personnes autour de soi ne semblent plus aussi belles et brillantes qu'avant. La raison pour laquelle il continuait de draguer, comme un bleu, les demoiselles était pour garder une certaine figure et puis parce que les réactions des jeunes femmes ne manquaient jamais de l'amuser. Il ne souhaitait pas que des gens puissent penser qu'il était un romantique dans l'âme, ça serait pas très cool, les mecs doivent pouvoir garder une certaine image d'eux-même ! Alors il continuait et même si elles ne l'intéressaient pas, il tentait de prendre le bon côté des choses en s'amusant d'elles. Rougir, crier, froncer des sourcils, tant de réactions différentes et tant d'amusement.

Il approcha donc de la jeune fille et reconnu Krystal. Il la connaissait pas qu'elle était au comité, comme Ashley et aussi parce qu'ils étaient dans la même classe. Il lui avait déjà parlé et même déjà draguer, ce qui évidemment est un peu moins drôle que la première fois qu'on drague une fille, mais bon, une fois qu'on connait un peu leur caractère, on trouve d'autres choses pour les ennuyer.

« Hey, bonjour Krystal ! Toujours aussi belle à ce que je vois ! »

Il lui fit un grand sourire et sans même avoir besoin de se regarder dans un miroir, il sut que ça ne lui ferait pas grand effet. Après tout, il connaissait sa tête et connaissait aussi un peu les réactions de la jeune fille par rapport à lui. Apparemment, ça l'ennuyait plus qu'un peu qu'il la drague et c'est ce genre de situation qui était très marrante, bien que si elle lâchait le morceau à Ashley, il ne donnerait pas cher de sa peau. Et puis, il n'avait pas non plus un physique qui lui donnait un air bienveillant. De son mètre quatre-vingt et quelques et de ses sourcils légèrement froncé par habitude, il pourrait même faire peur. Mais c'est ce qui rend la vie si palpitante !

« Tu fais quoi ? Personnellement, j'étais en route pour mes activités sportives quand je t'ai vue telle une apparition devant moi ! Je n'ai pas pu résister à ton charme ! »

Il faut lui pardonner son sens de la drague plus que mauvais... Après tout, qu'est-ce qu'on pourrait demander à un garçon qui n'est pas très intelligent ET qui ne cherche pas vraiment à réussir son coup en sortant ce genre de phrases ? Espérons que la jeune fille ne le prenne pas trop mal, il faut qu'il puisse sortir de cette conversation en un seul morceau s'il veut pouvoir aller s'entraîner au terrain de sport.

Code:: <center><img src="http://i42.tinypic.com/mcfzif.png"><div style="background: url(http://img11.hostingpics.net/pics/525458codagerp.png) top center no-repeat #e3e3e3; width: 600px; padding-top: 60px;"><div style="padding-right: 10px; padding-left: 10px; padding-bottom: 10px; text-align: justify;">C'est ici que tu écris héhé !</div></div></center>

Il faut croire que malgré tout ce qu'on peut dire ou faire, l'homme reste un être qui espère. Je pense que c'est pour ça qu'hier, je n'ai pas été à l'infirmerie alors que mes bleus et mes griffures me faisaient souffrir. Je m'étais fait tabasser par des amazons, enfin, je n'en connaissais qu'une donc c'est peut-être hâtif de les juger comme tel, mais rien que le fait que je sois sûr qu'une seule d'entre-elles faisait partie de se groupe suffisant à me faire réclamer vengeance. Soit. En attendant, le jour qui suivit mon « agression », je ne pensais pas souffrir autant, alors j'avais évité l'infirmerie. Après tout, aller à l'infirmerie revient à montrer que j'ai souffert, ça serait la même chose que de reconnaître ma propre faiblesse. Que les autres pensent que je sois faible c'est une chose, mais au final, je sais que mentalement je ne le suis pas. Mais voilà, parfois la tête, le coeur et le corps ne répondent pas aux mêmes stimuli.

C'est pour ça que j'étais là, à l'infirmerie. Mais comme d'habitude, la vie semblait m'en vouloir et l'infirmier n'était pas présent. Qu'est-ce que j'étais censé mettre sur des bleus ? De la crème ? Devais-je mettre des bandages ? Ou des pansements ? Et les griffures ? Ce n'est pas parce que je suis intelligent que je connais tout, il faudrait que j'améliore mes connaissances dans le médicale, parce que vu le genre d'école qu'était Sei, ça ne sera sans doute pas la dernière fois que je subirai ce genre de traitement. Enfin ça... Jusqu'au jour où ils comprendront qu'il aurait mieux valu ne pas s'en prendre à moi !

Je pris donc la trousse de secours, fouillai dedans, lu les notices et c'est ainsi que je me retrouvai avec plusieurs pansements, des bandages et l'envie soudaine de prendre un bain, parce que j'avais juste trop de crèmes et autres produits sur le corps. Espérons qu'il n'y ait pas de drôles de réactions sur mon épiderme... Ouais, autant attendre l'infirmier, on ne sait jamais, il pourra sans doute mieux me renseigner ou justement, enlever tout ce que j'ai mis, j'ai pas trop envie de me retrouver avec des pustules.

Je m'allongeai sur l'un des lits de l'infirmerie et songeai à m'endormir. Je n'avais pas cours l'heure suivante et le responsable ne semblait pas pointer du nez. Plongé dans mes songes, je sentais Morphée m'appeler à lui, un rideau entre la porte et moi-même empêchait tout intrus de voir que j'étais là. J'étais sûr le point d'entrer dans un profond sommeil lorsque j'entendis des pas et un léger grincement.

« Qui est là ? »

BLABLABLA

Code:: <center><div style="background-color: #c5f2e0; box-shadow: 0 0 10px; text-align: justify; width: 550px; padding-bottom: 10px;"><img src="http://img15.hostingpics.net/pics/717314rpaoba4.png">
<div style="padding-left: 10px; padding-right: 10px; padding-top: 10x;">

BLABLABLA

</div></div></center>

Qu'est-ce qui t'es arrivé? Qu'est-ce qu'on t'a fait? On t'a agressé?

Les larmes coulaient le long de mes joues et je renflais bruyamment, ne pouvant empêcher ce genre de désagrément alors que je pleurais. Mon cerveau était actif alors que je gémissais dans les bras d'Iwan. Le con, il m'avait mordu le cou, non mais qui penserait à faire ce genre de chose avec un garçon dans mon état ? Soit... Passant une main sur mes yeux remplis de larmes, dans l'espoir de les faire cesser, enfin, c'est ce que je voulais faire croire, je réussis à lui dire entre deux sanglots :

« C'est ces filles... hic... Je ne sais pas ce qu'elles voulaient... snif... Elles parlaient de mon visage... Comme quoi j'étais mignon... Et puis j'ai entendu un mot... Amazone... Mais je sais pas trop ça voulait dire quoi, je veux dire, les amazones c'était pas des guerrières ? Elles font partie d'une secte ou quoi ? »

Plus je parlais, plus mon débit s'accélérait, terminant ma phrase à la vitesse de la lumière, comme si cela me permettait de ne pas me rappeler ces mauvais évènements. Je pensais avoir dit les choses comme il le fallait, impliquant insidieusement que les amazons étaient responsable de mon état. Elles allaient souffrir, après, Iwan n'était peut-être pas la plus violente des personnes que je connaissais, mais j'étais sûr qu'il connaissait aussi deux trois choses qui pourraient les faire regretter. Au pire, je connaissais d'autres personnes, elles n'allaient pas s'en tirer à si bon compte.

Après un énième reniflement et quelques secondes de silence, je glissai mon visage dans son cou pour y chercher du réconfort. Il était tellement facile de jouer un acte. Les larmes venaient naturellement grâce à la douleur que je ressentais, je n'avais même pas besoin de me forcer ! Lui non plus apparemment étant donné les gestes qu'il avait à mon encontre.

Voyons Iwan, tu n'es pas censé avoir ce genre de pulsion devant une pauvre petite chose blessée comme moi... À moins que ? Serait-ce justement le côté petit animal blessé qui lui faisait cet effet ? Soit, je verrai bien s'il compte passer à l'acte ou pas, ce n'était pas à moi de faire ce genre de premier pas dans notre relation.

« Je suis désolé, lui murmurais-je à l'oreille. Je ne veux pas t'ennuyer avec ces histoires. »

Profitant de ma position stratégique, c'est à dire dans le creux de son cou, je plaçai un petit baiser sur sa joue, pour me faire pardonner mon manque d'autonomie factice.

« Je dois être horrible à regarder héhé... »

Je ris nerveusement, montrant mon embarras face à la situation. En plus, je n'avais pas vraiment tord, mon corps était rempli de bleus et de griffures, ces salopes n'y étaient pas aller de main morte. Elles rigoleront moins la prochaine fois que je les verrai.

La semaine avait été longue et fastidieuse. Il y avait d'abord eut Aoba... Mon Dieu, je m'étais bien marré, par contre, il y a certaines choses qui se sont produites entre nous... Je ne sais pas si c'était réciproque, mais il vaut mieux que je n'y pense pas, sinon ça va me donner la migraine. Moi qui pensait tout savoir ! J'étais dans de beaux draps. Sans compter cette histoire avec ces chiennes d'amazons... Il faut toujours se méfier des gens violents, ils ne réfléchissent pas, ils frappent. Et parfois sans aucune raison visible ! C'est vraiment la pire combinaison possible avec les gens comme moi qui réfléchissent peut-être trop. Je le savais pourtant. Je ne devrais pas m'étonner qu'on s'en soit pris à moi, ce n'est pas comme si s'était la première fois que je recevais des coups. Mais je n'aimais pas cette situation qui leur laissait croire qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait de moi. Certes, je n'avais pas répondu, mais n'allez pas croire que ma vengeance en sera moins terrible.

Tout ça pour dire que le début de semaine avait été pourri et que j'étais bien content que le week-end arrivait. Encore fallait-il survivre à cette journée, mais ça devrait aller, les choses semblaient s'améliorer. Déjà, mes blessures, qui étaient toujours là bien évidemment, commençaient doucement à disparaître. Si ça ce n'était pas un signe qui montrait que les choses évoluaient vers du positif !

Soit, au final, nous voici vendredi, le début de journée avait été relativement normale, les cours, les « amis », les sourires de saints... Et mine de rien, la journée avait avancée et il était déjà l'heure de manger. M'engageant dans le réfectoire avec des amis, je pris un peu de retard lorsque je me servis à manger, les laissant aller s'installer avant moi. Entrée, plat principale dessert, au final tout était japonais parce que je n'avais jamais eut l'occasion de manger autre chose et que bon... C'est sympa de temps en temps de découvrir des nouveaux plats, mais parfois il est bon de se contenter de ce qu'on sait déjà aimer. C'est comme ça que lorsque la collision eut lieu, je me retrouvai avec du riz au curry sur mon tee-shirt...blanc.

« NON ! MON TEE-SHIRT ! »

Ouais... Merci... Moi aussi je te ferai dire ! Enfin, soyons zen, tu sais très bien comment sont les gens Izumi, je ne comprends même pas pourquoi ça arrive encore à m'étonner. Jouons le jeu. Je regardai la tache du jeune homme, regardai son plateau et commençai à gigoter nerveusement -enfin, c'est ce qu'il est censé croire- avant de lui dire :

« Oh mon Dieu ! Je suis terriblement désolé ! Je ne regardais pas où j'allais *ou plutôt toi, tu ne regardais pas*, comment je vais faire, c'est une sale tâche qui tu as là ! Oh mon Dieu ! Que faire ? Je vais devoir le repayer... Argh, c'est franchement pas cool ! »

Au fur et à mesure que je continuais mon discours, mes mouvements devenaient plus saccadés, le stress et l'angoisse ressortant.

« Oh ! Mais je sais ! » lui dis-je comme si j'avais eut un éclaire de génie.

Je le pris par la main et l'emmenai avec moi à travers tout le réfectoire. Une fois sorti, je pris la direction des toilettes pour hommes qui étaient vraiment juste à côté et soupirai de soulagement en voyant qu'elles étaient vides.

« Heureusement pour nous, il n'y a personne ! »

Je lui lançai un grand sourire avant d'enlever mon tee-shirt.

« Il faut enlever nos tee-shirts pour pouvoir les tremper dans l'eau si je ne me trompe. »

J'attendrai qu'il le fasse, mais il ne semblait pas se décider. Que faire que faire ? Aurais-tu des scrupules à te mettre torse nu devant ? Les gens timides sont tellement mignons ! Et surtout amusant...

« Et bien ? Ne sois pas gêné, regardes-moi ! Je n'ai pas honte de me montrer. »

Et pourtant, j'aurais pu si on prenait en considération les bleus qui jaunissaient sur mon torse et les traces rouges qui restaient des griffures qu'on m'avait infligées. Je m'avançai vers lui et fit mine de lever son tee-shirt.

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HORS RP ♥

C'est ici que se passe le blabla à propos des hors rp 8D

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<div style="margin-bottom: -21px; margin-left: 10px; font-size: 15px;">HORS RP ♥</div>
<div style="border: 1px solid #585858; padding: 5px;">C'est ici que se passe le blabla à propos des hors rp 8D</div></div></center>

Le soleil brille, les oiseaux chantent et j'avais bien besoin d'un petit moment tranquille après ces derniers jours de merde. C'est pour ça que j'étais venu dans les jardins de Sei, j'avais réussi à me trouver un coin paisible où faire la sieste, et je m'étais allongé alors que le soleil brillait encore dans le ciel. Il me réchauffait lentement de ses rayons lumineux et je me sentais doucement somnoler en rêvant de domination totale.

Mes rêves ne furent pas agités, ils ne l'étaient jamais. Je n'étais pas quelqu'un qui vivait dans le passé, je vivais dans le présent et pour le futur. Du coup, je n'avais pas de problèmes comme les remords ou les mauvais rêves qui nous hantent. Mais ça ne voulait pas dire que je n'étais pas rancunier, parce que le manque de respect à mon encontre détruit des possibilités futures, si on ne me respecte plus, je suis limitée dans mes mouvements. C'est pour ça que mes rêves de vengeances et de dominations étaient encore doux dans mon esprit lorsque j'ouvris les yeux.

Le soleil n'était pas encore couchée, mais il avait bien avancé dans le ciel. La première chose que je vis fut le visage de Xi Wang. Il avait du me trouver endormis et m'avait placer sur ses genoux, parce que je sentais quelque chose de mou et de dur contre mon crâne. Ce qui devait sans doute être sa chaire et l'os de sa cuisse. D'ailleurs, parlons-en de Wi Xang, je ne comprendrai jamais ce garçon... Il n'avait rien fallut de plus que d'être né avec un beau visage pour qu'il me considère comme une peluche qu'il pouvait dorloter à sa guise... Après, moi, ça ne me gêne pas plus que ça, tant que ça me rapporte quelque chose (comme sa protection, yep, au moins il avait ça à me donner). Mais je pense quand même qu'il devrait s'abstenir, il ne sait pas fasse à qui il pourrait se retrouver et vu comme il a l'air d'apprécier ses peluches, je ne pense pas qu'il ait envie que l'une d'entre elles le haïssent pour ses gestes malencontreux.

Enfin soit, ça ne servait à rien de ressasser tout ça, partons vers l'avant. Je fis apparaître sur mon visage toute la surprise que je ressentais en nous retrouvant dans cette situation et lui demandai ;

« Et bien, que fais-tu là et pourquoi suis-je sur tes genoux ? »

Question légitime, bien qu'idiote. Mais qu'étais-je censé lui dire ? Est-ce que je peux avoir un massage en prime ? Non... Enfin, quoique, ça pourrait peut-être marcher avec lui, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée de faire ce genre de demandes lorsque l'on cherche à être quelqu'un de gentil et serviable, je devrais plutôt lui demander s'il voulait en avoir un... Quoique, ça me donne une idée, je devrais feindre la gêne, c'est super ça ! Bien qu'en faite non... Parce que ça impliquerait des rougeurs sur mes joues et je ne sais pas vraiment rougir à volonté, il faudrait que j'ai des souvenirs embarrassants pour cela et... je ne suis pas le genre de personne à se sentir gêner.

Alors que j'allais ouvrir la bouche pour lui dire quelque chose, histoire de meubler le silence, j'entendis un bruit proche de nous, mais il ne me sembla ne voir personne. Je me demandais encore d'où cela venait lorsqu'apparut une jeune fille. Bien, elle m'évitera peut-être de me répondre en bavardages inutiles ?

« Bonjour ? »

Que dire d'autres ? À oui, peut-être que je devrais m'excuser de la situation étrange devant laquelle elle se trouvait. On devait avoir l'air d'un couple gay comme ça, moi, la tête contre sa cuisse, heureusement que j'avais pas le visage tourné du mauvais côté, sinon elle aurait pu encore penser pire. À la place, je décidai de jouer les niais et je lui fis un grand sourire sans bouger d'un iota. Oui oui, je ne comprends pas du tout que je suis dans une situation embarrassante et je décide d'être aimable en te souriant. Non non, tu n'es pas censé me faire de remarques à ce propos, je te prie de te taire. Merci, c'est très gentil.

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LA RENTRÉE

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Oh, il semblerait que le fait de recommencer à pleurer ait réussi à irriter Monsieur. Tant mieux j'ai envie de dire, peut-être que ça arrivera à te convaincre que NON je ne te connais pas assez pour te déballer ma vie... Ou plutôt, la version de ma vie que j'ai prévu de raconter. Si j'ai de la chance, tu ne me reposeras plus la question ! Izumi : 1, Inconnu : 0. Enfin, j'aurais sans doute pu dire ça s'il n'avait pas commencer à faire des choses étranges... Comme jeter son tee-shirt à la poubelle, lui qui n'osait même pas l'enlever quelques minutes plus tôt, pour ensuite, me présenter son dos... Quoi... Sérieux ? Tu veux que je grimpe sur ton dos ? J'ai déjà vu des gars bizarres, mais je pense que là, tu frôles mon top 10. Enfin soit, si tu tiens absolument à ce que je monte sur toi, pourquoi pas ? Ça ne me coûte rien...

...
Wait
...

Je n'aurais peut-être pas du parler aussi vite... Je veux dire... Je n'ai pas rêvé ? Tu viens vraiment de traverser les couloirs à moitié nu pour ensuite me jeter sur ton lit ? Félicitation, vous venez de passer du top 10 au top 5 des mecs les plus loufoques que j'ai rencontré ! Et j'en ai rencontré des mecs bizarres pourtant... Alors que j'étais encore en train de décider si je devais faire ma vierge effarouchée ou juste resté ébahi devant la situation, il commence à fouiller dans son tiroir et sort un pot de crème d'origine inconnue...

« Vu la tête de tes marques, ça ne craindra rien. Allez, mets-toi sur le ventre et détends toi ! »

Euuuuh ... Ça t'excite de tripoter les blessures de autre ou ? Bon, ok, j'arrête de réfléchir, parce que là, ça tourne vraiment en situation trop étrange pour que mon cerveau puisse la comprendre dans son entièreté et puis, même s'il n'a pas l'air très fort comme gars, il a l'air déjà plus costaud que moi – ce qui, me direz-vous, n'est pas très difficile-, donc autant faire ce qu'il me demande. Je finis par me retourner sur le ventre et m'allonge, espérant que ce gars ne soit pas un tordu... Quoique, les tordus parfois font de ces choses...

Enfin soit... Je m'égare alors que lui prend ses aises... À califourchon sur moi ! (vous vous rendez compte ?) Bon, le fait que je sois sur le ventre et qu'il est bien trop haut pour avoir accès à certaines parties de mon anatomie est assez rassurant en soi, mais quand même. Je vous rappelle qu'il a précédemment couru nu (enfin, à moitié) dans les couloirs, m'a jeté sur son lit et qu'à présent, il me chevauche. Je suis certain que si je racontais ça à quelqu'un, il imaginerait des choses bizarres... Je devrais peut-être le faire... Pas de doute que ça sera hilarant à voir... Soit ! Tout ça pour dire que Monsieur a décidé de faire un massage, ou quelque chose qui y ressemble, sur mes blessures et bleus... Autant dire que ce qui aurait du me procurer des sensations agréables me faisait plutôt grincer des dents... Dieu, parfois, j'aimerais tant pouvoir dire honnêtement aux gens d'aller se faire foutre avec leurs bonnes intentions... Mais ça ne se fait pas quand on veut se faire passer pour un gentil garçon comme moi...

« T'es à l'aise au moins ? »

Je vous parle pas d'une question piège... Est-ce qu'il y a vraiment une réponse convenable à ce genre de choses ? « Oui », bon ok, je me fais passer pour le gars trop con qui a aucune conscience du danger ou pour le gars trop profiteur. « Non », je me fais passer pour un ingrat...

« Je ne sais pas trop... »

Il me tend la main, histoire de me relever et je me laisse faire. Après tout, il vaut mieux être sur un pied d'égalité avec lui, même s'il est beaucoup trop grand pour que ce genre de choses fonctionne vraiment. Enfin, vu qu'on s'est tous les deux limite vu nus, je suppose que ça créer des affinités ?

« Tu devrais apprendre à te défendre tu sais. J'pense pas que t'es fais ça dans des ronces. Oh et ... je peux ? »

Là, mon cerveau envoie des signaux : « t'es sérieux ? » et « quoi ? »... Il me fait sous-entendre qu'il n'a pas oublié de quoi on parlait tout à l'heure, tout en me demandant s'il pouvait me passer le torse ET... Parce que oui, il y a prie. Il a la grâce de rougir ! Ce garçon est juste épique... Si je ne l'avais jamais rencontré, je penserais qu'il n'existe pas...

« Oh au fait...moi c'est Anju. »

« Oh... Et bien... Je suppose que tu peux oui ? Moi, c'est Izumi ! C'est sûr que c'est plus cool de connaître le nom du gars qui nous a massé, après tout, je pourrais peut-être venir te harceler pour que tu recommences.... »

Au cas où il n'aurait pas d'humour, je rajoute un petit « je blague », accompagné d'un rire nerveux. Parce que oui, je viens d'accepter qu'il me tripote l'avant du corps... L'avant SUPERIEUR du corps, attention. Alors, n'est-ce pas normal que ce genre de son s'échappe de ma bouche ? Bien qu'au final je n'étais pas plus nerveux que ça, j'étais toujours en train de m'interroger sur ce que je devais penser de lui.

« Tu fais ça souvent ? Je veux dire... Les massages ? Parce que t'as l'air vachement doué... » Je lui jette un petit coup d'oeil gêné « Enfin, si tu veux pas me le dire, je comprendrais hein, je veux dire, chacun ses secrets quoi... Non pas que ce soit un secret hein ! Enfin... Voilà quoi, je m'embrouille, désolé... »

Je le regarde avec un air desolé... Pour lui faire comprendre que j'avais pas envie de dire autant de bêtises... Même si en faite si, mais ça, il est pas censé le savoir.

« Je dois me coucher ou ? ... Au faite, si tu m'apprends, je pourrais peut-être te le faire à toi aussi ? Pour te remercier ! Parce que bon, j'ai pas grand chose qui pourrait servir de remerciement... Un nouveau tee-shirt ? Mais il sera jamais aussi bien que le précédent... » terminai-je en poussant un gros soupir dépité.

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PHYSICAL
Chaque fois que je prends une douche, j'ai un petit rituel bien à moi. D'abord, j'enroule mes cheveux dans une serviette et après je me sèche le corps. J'enfile un boxer et je commencer à sécher mes cheveux. C'est à ce moment là que mon esprit vagabonde.

Aujourd'hui, je ne pouvais pas m'empêcher de m'observer dans le miroir pendant que le sèche-cheveux remplissait la minuscule salle de bain de bruit. On ne pouvait pas dire que Dieu m'avait doté d'un caractère altruiste ou encore qu'il m'avait donner toutes les cartes en mains dès la naissance pour avoir une vie heureuse, mais une chose est certaine, il avait sûrement du essayé de compenser un peu en améliorant mon physique. Je vais être franc avec moi-même, je ne comprends pas pourquoi tous le monde se sent obligé de se trouver des défauts là où il n'y en a pas. Je sais très bien que je suis beau et j'en profite, enfin, je laisse d'autres en profiter, ce qui en quelque sorte profite à mes intérêts. J'ai un petit visage et des cheveux blancs. Bon, blanc, disons juste que j'ai raté ma teinture pour devenir blond, je l'ai laissé un peu trop longtemps et voilà le résultat. Mais j'en suis relativement content. Bien entendu, mes cheveux ne sont pas aussi beau qu'au naturel, une teinture comme celle-là, ça te les tue, mais ils sont relativement brillants et lorsque j'ai assez d'argent pour m'acheter des produits pour les cheveux, j'arrive même à les rendre doux.
Et puis bon, mon visage compense bien et la couleur s'associe parfaitement avec le reste. Disons juste que je n'ai jamais été beaucoup été au soleil, la chambre est un de mes lieux préférés et j'ai donc la peau relativement blanche, pour un japonais. On pourrait presque me prendre pour un noble de la belle époque. Bien évidemment, je n'ai pas les même qualités que les occidentaux avec leur peau de porcelaine et leurs yeux bleus, à ce point de vue là, je suis comme tous les japonais, j'ai les yeux bruns, mais qui a dit que les yeux bruns n'étaient pas beaux ? Ce qui importe c'est les expressions que l'on met dedans et pour ça je suis incroyablement doué. Et bon, il faut dire que mes yeux sont relativement grands et mes cils plutôt longs, ce qui m'aide beaucoup à amadouer les personnes qui se laissent prendre à mon jeu. J'ai une jolie bouche et un nez petit et régulier. Enfin soit, je suis l'image même de l'androgynie que le Japon adore tant et en quoi chaque idole se change grâce à la chirurgie esthétique. Sauf que chez moi c'est naturel ! Quoi ? Il faut bien se vanter quand on peut ! En parlant d'idole, je ne sais pas spécialement bien chanté, mais j'ai quand même une jolie voix quand je parle. On me reconnaît comme un homme, mais malgré avoir mué, ma voix est restée assez aiguë pour pouvoir prendre dans mes filets les hommes. Il suffit de prendre un air innocent et une toute petite voix et ils tombent tous dans le panneau !
Il faut dire que je suis le roi des expressions. J'ai appris très tôt à avoir le visage qu'il faut en fonction des personnes à qui je parle et de la situation dans laquelle je me trouve. Un grand sourire innocent, des yeux de chiens battus, un air triste, je sais même pleurer à volonté. Je devrais faire acteur en faite... Baah, trop de gens qui me tourneraient autour, je dois pouvoir les réguler quand j'ai envie, acteur ça ne va pas.
En y pensant, si des personnes m'écoutaient penser en ce moment même, ils de demanderaient comment des hommes arrivent à être attirer par moi un autre homme (sans être homosexuel, entendons nous bien). Disons juste que le reste de mon corps complète mon image androgyne. Je suis aussi petit qu'une fille, bon, comme tout homme j'aimerais être plus grand, mais j'arrive à profiter de mon mètre soixante-trois alors je ne m'en plains pas trop. Je suis mince et relativement peu musclé. J'ai juste assez de muscle pour ne pas être tout mou partout. N'oubliez pas ma peau relativement blanche pour un japonais, ajoutons à ça qu'elle est douce, enfin de ce qu'on m'a dit, et on ne peut pas dire que mon physique petit et frêle n'ajoute rien à mon charme. Si je m'habillais en fille, on ne verrait même pas que je suis un homme si ce n'est que je n'ai pas de poitrine, mais c'est pas grave, c'est très moe !
En tout cas, heureusement pour moi, je n'ai pas à m'inquiéter de m'habiller en fille, de ce point de vue là, je suis relativement normal, jeans, tee-shirt et hop, l'affaire est dans le sac. Je passe quand même la moitié du temps tout nu ! Sauf quand on me demande de faire des cosplays, mais alors c'est pas moi qui paie.
Pour conclure, je me trouve beau, d'autres personnes me trouvent beau et je suis bien dans ma peau. C'est ce qui compte, bien qu'on pourrait encore me critiquer sur mon caractère.
MENTAL
Et quel caractère !Je suis du genre honnête avec soi-même. Je ne sais pas si c'est un avantage, parce que quand on y pense, ça veut dire que je sais ne pas être particulièrement bon, mais que je m'en fiche. Enfin soit, les circonstances de ma vie ont voulues que j'apprenne à être vif et intelligent très tôt. Du coup, j'ai mon caractère à moi, que personne ne connait sauf de rares individus, souvent mes victimes et le caractère que tout le monde connaît, celui sous lequel j'apparais au grand jour. Si je devais commencer par en décrire un, ça serait celui-là qui irait le plus rapidement et donc celui avec lequel je commencerais mes explications.

Ce n'est pas vraiment compliqué à comprendre, aux yeux de tous, je suis un jeune homme tout à fait charmant. Je mets toujours un point d'honneur à paraître innocent, c'est très important pour mon image l'innocence, avec mon physique, ça fait des ravages. Certains me qualifient d'angélique, je ne pourrais qu'approuver, après tout, ce caractère étant entièrement créer par moi-même, je ne pouvais pas faire mieux que de viser un parfait petit ange. Je suis toujours doux avec les autres, la violence c'est pour ceux qui ne savent pas comment réagir autrement ou ceux qui ne savent tout simplement pas réfléchir (mais ils ne savent pas que je pense ça). Je fais de mon mieux pour avoir toujours l'air gai et heureux, ça fait partie de mon personnage. Je suis gentil avec tout le monde, j'essaie de les écouter, je leur donne des conseils, etc... Je suis très serviable aussi, un problème ? Venez donc chez moi, il n'y a pas de soucis, je suis tellement gentil ! Je fais de mon mieux pour avoir un maximum d'amis en poche, mais ne doutez pas, c'est moi qui les choisis minutieusement. Personne ne s'en doute, parce que le clou du spectacle est sans doute le fais que je joue les idiots. Je fais semblant de ne pas être intelligent, je fais attention à dire mon cotât d'idioties et lors des examens, je limite mes résultats à 75%, plus voudrait dire que je suis plus intelligent qu'il n'y parait, ce n'est pas bon pour mon image, ils ne sont pas sensé le savoir. Bien évidemment, je ne peux pas être parfait, alors je laisse transpirer quelques défauts comme ma prétendue excentricité. Je fais semblant d'aimer des choses étranges ou des activités que d'autres n'aiment pas, je dis parfois des choses bizarres, histoire de ne pas perdre la main. Et au final, je laisse transpirer un de mes vrais défauts, la jalousie. Parce que oui, il ne faut pas jouer avec ce qui m'appartient. Ce garçon ou cette fille est mon « ami(e) » et on ne touche pas aux jouets des autres ! Bien évidemment, je fais passer ça pour quelque chose de vraiment mignon pour que les gens se rendent compte que c'est un défaut mais que quand même, je suis irrésistible, ne le suis-je pas ?
Par contre, mon vrai caractère, celui que je ne montre à personne parce que ça ne serait pas à mon avantage est loin d'être aussi propre. On pourrait déjà dire que je suis manipulateur vu que je ne montre jamais mon vrai visage. Mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg, la manipulation, c'est histoire de pouvoir être à mon potentiel maximum. Je veux dire, il y a déjà tous mes amis, grâce à eux, j'ai pleins d'informations sur tout ce qui se passe à Sei Gakuen, le fait d'être à leur écoute etc... ce n'est pas que de la gentillesse, il faut bien que ça me profite un peu tous ça non ? Le fait d'être serviable aussi, grâce à ça, si je leur demande un service, comment pourraient-ils me le refuser ? Surtout que s'ils disent non, j'ai tous leurs petits secrets en poche pour les faire chanter. Quelle belle mélodie quand même. Il faut dire que je suis quelqu'un de particulièrement consciencieux, je m'efforce de faire les choses à la perfection... Aaah perfection, ça doit être ça, je suis perfectionniste, je ne laisse pas un détail au hasard, j'ai toujours une carte en main au cas où ça finirait mal. Je suppose qu'on pourrait appeler ça de la malice, mais ce mot m'a l'air bien faible, serait-ce plutôt fourbe ? Il ne faut pas oublier que je suis très secret, je n'hésite pas à mentir pour cacher certaines choses sur moi-même que je ne souhaite pas divilguer et j'ai relativement bonne mémoire, ce qui m'évite de me parjurer, mais bon, l'erreur est humaine, j'espère qu'elle m'est encore accordée (aux dernières nouvelles, j'étais encore un être humain). Je suis audacieux, je n'ai pas peur de la difficulté ou de me mettre au premier plan, mais n'appeler surtout pas ça de la bravoure, je ne fais jamais rien sans y avoir longuement réfléchis et être sûr que cela ne me nuira pas, ce qui revient à dire que je suis quelqu'un de prudent. Je suis ambitieux. Il n'y a pas vraiment d'explication au pourquoi je suis comme ça, c'est juste que je trouve que quitte à viser quelque chose, autant viser le plus haut. Si on commence à parler de l'ambition, autant passer à l'opportunisme. Tant que ça ne m'est pas nuisible, je saisirai toutes les opportunités qui passeront devant moi. Et je peux vous dire que pour quelqu'un qui sait les reconnaître, il y en a plus que vous ne le pensez. Il faut juste ne pas avoir peur de perdre sa dignité, non pas que j'en ai une pour commencer... Je suis incroyablement avare, la pauvreté ne m'aura certainement pas appris à partager, ça c'est sûr ! D'ailleurs, ça marche aussi avec l'égoïsme, tout pour moi, rien pour les autres. Si je commence à faire des sacrifices maintenant, ça ne finira jamais... Il faut au moins que ça me soit utile en quelque chose, sinon il n'y a pas d'intérêt. Je suis aussi ce qu'on pourrait appeler un pervers ou encore un débauché. Je n'ai pas peur de me servir de mon corps et tant qu'à faire à y prendre du plaisir. Pourquoi se gâcher la vie avec la moralité ? N'oublions pas ma vanité, après tout, je suis incroyable vous ne trouvez pas ? Et ma rancune ! Il ne faut surtout pas se mêler de mes affaires, au risque de le regretter, j'ai la rancune tenace et de très bons souvenirs.